La vénérable sœur Saint-Jacut n’eut pas la joie d’assister à ce développement de l’œuvre qu’elle avait fondée. Avant d’aller recevoir au ciel la récompense de ses mérites, elle avait eu la douleur de voir mourir ses trois compagnes : Françoise Richard dès 1820, Julienne Monnier en 1833, et Jeanne Monnier en 1834.
Elle-même, éprouvée depuis longtemps par des infirmités très douloureuses, mourut le 16 novembre 1835, à l’âge de soixante-huit ans.
Sa mort fit un grand vide dans la communauté, dont elle était l’exemple et l’édification. Par son humilité, sa douceur, son affabilité, elle avait gagné les cœurs de toutes ses Sœurs ; aussi leur douleur ne fut adoucie que par l’espoir qu’elle serait leur avocate auprès de Dieu.
Chanoine Guyot p. 45-46 (1921)