ORIGINE DE LA FONDATION CANADIENNE

Au tournant du 20e siècle, la persécution religieuse en France oblige les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus à chercher d’autres horizons. À la demande des Pères Oblats de Marie Immaculée du Canada, cinq religieuses arrivent à Ottawa en 1902. Elles acceptent courageusement de débuter dans un service domestique pour bientôt retrouver les œuvres qui reflètent leur identité et leur charisme. Elles s’adaptent aux coutumes du pays et s’initient aux méthodes et aux programmes d’enseignement. On les apprécie pour leur simplicité, leur discrétion et leur courage.

LES LIEUX D’INSERTION

Rapidement avec l’affluence des vocations, on retrouve les sœurs dans les paroisses longeant principalement les rivières de la Gatineau et des Outaouais, l’est franco-ontarien, le sud de l’Ontario, la région de Montréal et des Laurentides. Elles sont proches des gens à la manière d’Angélique le Sourd, notre fondatrice. Elles ouvrent aussi quatre pensionnats pour jeunes filles. Le désir missionnaire les amène dans le Grand-Nord canadien, le Cameroun-Tchad, le Pérou, la Papouasie-Nouvelle-Guinée,  Madagascar, et le Honduras.

En 1961, étant devenues plus nombreuses, les sœurs forment deux Provinces selon les divisions géographiques de l’Ontario et du Québec. Elles sont à nouveau réunies en 2005.

 

NOTRE MISSION AUJOURD’HUI en 2023

Étant donné notre vieillissement, nous avons été contraintes de quitter notre maison centrale au début 2019, pour aller vivre en résidence publique.

Toujours imprégnées de la Parole de Dieu nous voulons répandre la saveur de l’Évangile, là où nous sommes, c’est-à- dire :

« Être là… » en toute gratuité, pour rencontrer en tout autre une sœur, un frère, être pour chacun reflet de la bienveillance de Dieu, et ce, avec une attention particulière pour les plus vulnérables. Cela se concrétise dans un « prendre soin fraternel » qui s’élargit aux gens que nous côtoyons.

« Être là… » pour « prendre soin » de notre maison commune, la terre, en solidarité avec les organismes de nos milieux qui portent un souci de dignité et de justice pour les défavorisés. Chacun de nos gestes pour la sauvegarde de la planète se vit comme un merci concret à Dieu pour les dons de sa création.

« Être là… » comme femme de prière pour :

    • notre Église blessée afin qu’elle se réapproprie les valeurs de l’Évangile
    • notre monde en quête de paix et de justice.