C’est en grand que la pandémie du coronavirus dérange nos vies quotidiennes ! Comme Sr. Anne l’a mentionné dans sa lettre à la congrégation, nos plans et nos rêves ont été déjoués par un petit ennemi invisible. L’avenir semble très incertain et chacune est confrontée à l’anxiété de sa propre vulnérabilité. Personne n’est parfaitement en sécurité. Donc, pour notre bien et le bien de ceux et celles qui sont autour de nous, en solidarité, on prend des précautions nécessaires imposées par les autorités locales, et nationales : “ON RESTE CHEZ NOUS !” Il s’agit d’un impératif moral.
Pour moi et 24 autres religieuses, religieux, et prêtres du monde entier (Taïwan, Malawi, Ghana, Zimbabwe, Ireland, USA) la pandémie a coupé notre année sabbatique, tant attendue. Le Centre Pat Guidon (en lien avec l’École Oblate de Théologie) a eu l’ordre de fermer et tout le monde a été invité à quitter. Ceux et celles d’Afrique ont été obligés de rester aux États-Unis car il y n’avait plus de vols pour les retourner dans leurs pays. Les Irlandais sont partis juste à temps, et ceux et celles de partout aux États-Unis qui étaient obligés de traverser des frontières d’état sont présentement en quarantaine pour quatorze jours dans leurs communautés respectives. Malgré notre grande déception par la tournure des événements, nous restons toutefois reconnaissants pour les 2 mois remplis de grâce que nous avons eu le plaisir de passer ensemble.
En ce moment, je suis de retour dans ma communauté à Spent Wing. Pour vivre ce temps de confinement avec joie et bonne humeur on a structuré notre temps avec la prière personnelle, la messe en ligne, la cuisine, les exercices physiques, la prière communautaire, etc. Nous avons commencé à faire notre magasinage en ligne pour éviter des sorties non-essentielles dans la mesure du possible. Jusqu’à ce jour nous survivons ! Mais nous vivons des temps inhabituels et difficiles où il faut s’enraciner dans la foi, l’espérance et surtout dans la charité qui tient le tout ensemble.
Une pensée spéciale pour toutes les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus du monde entier. On reste profondément en lien avec chacune de vous par la prière, en demandant à Dieu de vous garder en santé et sécurité.
Sœur Cynthia Johnston, sscj – San Antonio, Texas